Il avait les mots
Une générosité
A mon fort gré
Où vivaient les flots.
Plongé dans son regard
J’ai cru voir
Un astre blafard
Sombré dans mon entonnoir.
Je l’imaginais à mes côtés
Pendant une éternité,
Les virgulent sont envolées
Dans les abysses de mon monde caché.
Les paroles fusionnaient avec le son de sa voix
Les larmes de mon être étaient des planètes
Comme des pages brûlées dans les arrêtes
Où les fables des émotions percevaient mon émoi.
Mon cœur tout crispé dans les étreintes
Les intestins devenus lambeaux
Mes pupilles rivées sur mon tombeau
Je ne voyais aucunes craintes.
Pourtant le jour a sonné le glas
Sans que les minutes puissent jouir
Les heures m’avaient foudroyées d’un vla
Qui résonne encore dans mon sourire.
Il n’était pas intéressé par moi,
Je n’étais qu’un pion
Comme le bouffon du roi
Avec qui on peut être un soldat de plomb.
Pleurant les larmes de tout mon corps
Mes adieux brûlaient avec mes peurs
Jamais je n’aurai pensé cela du bonheur,
Les dieux ne m’ont pas épargné avec ce terrible sort.
Les livres se referment dans des placards sans clés
Comme l’eau sur les bassins de ma destinée,
Les saules peuvent maintenant jouer
Du violon pour écraser mes peines indomptées.
Sans prévisions, je pensais qu’avec lui
J’aurai pu construire mon lendemain
Avec les battisses d’une nouvelle main,
Mes voies lactées ont écorché ma vie.
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