Douceur matinale, l’humeur volage
Rame de nénuphars et voltiges de vanesses
Bien verte saison, affleure en alpage,
Un mélodieux cortège de bovins qui paissent.
Fraîcheur d’un instant de sereine frénésie
Servante dévouée d’oiseuse randonnée.
Le vent bredouillant un ‘’je t’aime’’enfoui
Dans le cœur captif de l’immense volupté.
Ma plume, ferment du présent levain
Quand fanent les marguerites sur le haut de mes I,
meurent les promesses d’un futur lointain,
et Mon âme, harpagon de célestes envies.
Mon encrier, de sa coupe, buvant à la source
Volatiles émotions, un air de déjà vu.
Vitrine verglacée, et la haine s’émousse
Synthèse de couleurs et l’orgueil s’est tu.
jean yves BIYIDI.
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