Elan soyeux de motrices
Bercement de wagons, jours tièdes
Somnolence hébétée de passagers blasés
Corps pressés tressant de quotidiens stress
Rames en délire de galères souterraines
A l’aube de grèves perlées de services minimum
Les voyageurs affluent piétinant leur pudeur
Sur les marchepieds sombres, à l’assaut du métro
Brandissant leur mobile, absolue matrice
Qui raccroche les liens au train-train familial
Vociférant, jouant des coudes
Ils rêvent tous d’un siège à l’abri de la foule
Désespérant d’enfin regagner leur foyer
De trouver un fauteuil et un chat qui ronronne
Un téléviseur fauve et les cris des voisins
Un lit sans grincements et un réveil qui sonne.
- Vues2143
- Aime0
Je ne connais pas cet environnement mais là j’y étais.
Amitiés + v
Merci pour la lecture et le commentaire…
😉