Dans une palmeraie, une maison de bois,
là où la source pure est celle où je te bois
ici écartelée, ici tu m’abandonnes
des plaisirs interdits qu’aujourd’hui tu pardonnes.
je voudrais tout connaître au fragile moment
l’intime qu’une femme évite à son amant
ton parfum rouge feu qui me brûle et m’envoute
comme un rêve assourdi qu’ il faudrait que j’écoute.
Alors arriverait ce délicat instant
valant tous les trésors dont rêvent les sultans
en fontaine à ton ventre un délicieux mélange
une fête divine où s’invitent les anges
Nous plongerions chacun au fond des mêmes cieux
et ferions de ton puits ce jardin si précieux
lentement cadencé par notre âme en musique
tu chanterais pour moi le plus tendre cantique.
Puis épuisés enfin, surpris par l’orient,
bercés dans ce matin qui s’éveille en riant,
mes lèvres et ma bouche en goutant nos semences
donneraient aux baisers le sel en confidence.
- Vues1959
- Aime1
Bonjour Arty, c’est chaud !
Ca émoustille, ça donne des papillons !
Et oui, ça vaut bien tout les trésors !
Bonne journée à vous !
Stigmate
ooupss tant que ça te file les Zabeilles…
Merci à toi d’avoir envoyé tes papillons de banlieue butiner par ici
AZ