des heures durant
je bois des temps farouches
mes tempes, lorsque j’appuie dessus
me font mal
des heures durant
à nouveau ces paroles farouches
et la couleur des choses
qui sont là
je m’obstine
comme le ferait une limace
je t’observe
petit miracle
je presse mes levres
je fais gonfler les reservoirs
qu’on a dans le corps
et au bout d’un temps
tres long et très penible
quand tout est fini
seul enfin
et durant les heures
comme temps farouches
“c’est Judith qui regardait la mer”
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belle prose j’aime bien
amicalement