Qui veut sculpter ta main si fine et diaphane
Et l’autre aussi belle où l’ombre vient se poser
Sur la lumière et glisse en un frileux baiser,
Son souple et transparent voile de cellophane ?
Qui d’une tendre esquisse en un dessin profane,
D’un trait sur le poignet ferme fait s’épouser
Les lignes et la courbe et vient y déposer,
La grâce de la fleur mourante qui se fane ?
Ce n’est pas Praxitèle ! Ô ton bras est de chair !
Pourtant un marbre affleure. Il est sombre ! Il est clair !
Mais, l’on sent palpiter en ses veines, la vie !
C’est sans doute un artiste ! Et même sans burin,
Il a mis sur ta paume où chaque mont dévie,
Ces fins tissus brodés d’un frais rose ivoirin.
11.04.15 ©
- Vues2079
- Aime0
On reste songeur (se) après la lecture de ce poème si aquatique et si vaporeux, serait ce un rêve , les images sont choisies etles mots précieux.
Bravo Poète
Lynda
qu’il fait bon te lire en ce lieu
un sonnet finement brodé
bisous
Artistiquement mis en vers la beauté de cette inconnue arrive à nous convaincre…
Amicalement
Rym…
Ô quel joli poème qui avec poèsie nous parle en
mots imagés de la grâce et la beauté de cette noble inconnue.
Un vrai cadeau de poésie et j’apprécie
Merci du partage
Belle soirée.
Bonsoir poète: tellement exprimé avec grâce et d’une élégance
J’aime beaucoup ton texte
Bonne soirée
Nora
Une sculpture tellement fine que l’on peut voir les veines battre ! merci
EL
” la fleur mourante qui se fane”
J’ai juste à regretter ce pléonasme, sinon les mots de ce sonnet sont taillés au ciseau et l’effet est ravissant.
Merci pour ce moment de pur plaisir