Que c’est beau la ville la nuit
Lorsque tout brille, que tout est illuminé
Mais c’est triste une ville sous la pluie
Depuis que la porte tu as claquée.
Je ne sais plus qui je suis, d’où je viens
Ma tête se remplie de trop de doutes
Je cherche le lien de ce qui fait mon destin
Et partout je te vois et je prends la route.
Était-ce un rêve de t’avoir aimée?
Mais quel cauchemar t’ai-je fait vivre
Pour que tu puisses cette nuit me quitter?
Me laissant un foulard parfumé qui m’enivre.
Que ça me semblait beau une ville la nuit
Quand les étoiles rivalisent avec les réverbères,
Mais c’est toujours aussi triste sous la pluie
Ne voyant plus dans tes yeux tout l’univers.
Je m’ennuie à contempler la ville
Sans toi pour regarder à mes côtés
C’est pourquoi je parcours des cents et des milles
A chercher où tu peux bien te cacher.
Et les nuits me semblent noires et sans étoiles
Depuis que je ne vois plus la lueur de tes yeux
Et devant les miens descend un triste voile
Où coulent des larmes venues des cieux.
De ville en ville, chaque ville est pareille
Partout chassant les fantômes de ton visage
Dans mon coeur il n’y a plus de soleil
Et dans ma tête que de funèbres présages.
Je deviens fou et ne sais où je vais
a force d’étreindre ton coeur tu es partie
Tout ce que je sais, c’est que je t’ai aimée
Et plus je te cherche, plus tu me fuies.
Partout je cherche une ville où m’arrêter
Aussi belle que là où était notre demeure
Me dire que je t’ai enfin trouvée,
Revenir enfin chez nous et dans ton coeur.
C’est pourquoi je te chant ce poème
Pour que tu entendes ma voix et me trouver
Pour que tu comprennes à quel point je t’aime
Et combien de villes ai-je pu traverser.
Et recontempler enfin la ville les nuits
Où tout s’illumine et où tout brille,
Passer des heures à regarder la vie
De notre amour où dans tes yeux il scintille.
Je marche dans le désert de nos amours
Semant des larmes desséchées comme des graines
Des milles et des cents, des nuits et des jours
Faire pousser un doux jardin pour ma reine.
J’ai un lourd brouillard humide dans mes yeux
Qui brouille ma tête, mon corps et mon coeur
Je te fais un jardin montant jusqu’aux cieux
Aussi vert que la prunelle de tes fleurs.
Et j’essaie de capter l’instant de chaque ville
Qui a fait chavirer ton coeur vers le mien
Et ce n’est que dans la nuit après des milles
Comprenant qu’il fut scellé quand je pris ta main.
Et depuis la ville est belle la nuit
Lorsqu’elle brille sous les cieux étoilés
Sous la chaleur du soleil ou sous la pluie
Tout s’émerveille depuis que je t’ai trouvée.
Tu étais parties te cacher, mais toujours
Tu étais en mon coeur et tu me parlais
Comme parlent les étoiles, la nuit au jour,
Tu peux t’enfuir tu ne me quitteras jamais.
Chaque étoile filant me guidait vers
Le chemin à prendre pour te retrouver
L’univers ne se voyant que dans tes yeux verts
Les astres m’ont menés là où tu te cachais.
Ainsi la ville est belle jour et nuit
Nuit et jour filent les astres de notre amour
Profitant de la vie de chaque pays
Toujours au fond de nos coeurs il fera grand jour.
C’est pourquoi je te chante ce poème
Pour dire au monde que je t’ai retrouvée
Et pour que tu saches combien je t’aime
Et chanter au monde combien je t’aimerai.
Août 2014
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