Ton ombre posait son pied
Dans l’empreinte de mes pas,
Sur une route minée,
Sombre, emprunte au trépas.
Comme le petit cheval,
Toujours je marchais devant.
Toi tu restais en aval,
J’étais ton soleil levant.
Je regardais ton ombre
Se dessiner sur la terre,
Tu sortais de la pénombre
Sous les assauts de lumière.
Le soleil à son zénith
Révèle tous les mensonges
Et mène à la faillite
Quand dans les âmes il plonge.
Il n’est rien que l’on puisse
Dissimuler au grand jour.
Si l’amour n’est point factice,
Il sera dit sans détour.
C’est la raison pour laquelle
J’attendrais en plein soleil,
Pour savoir si tu es celle
Qui à jamais m’émerveille.
M-Wolff
le 28 novembre 2015
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Bonsoir Moïse
La lecture de votre poème apporte de la lumière à un jour bien sombre pour moi.
Être à soi-même sa propre lumière, là est la vraie liberté…
Merci pour ce beau partage .
Intimeane
Bonjour Moïse, je viens faire un tour chez toi, j’adore l’image et aussi ton écrit 🙂