D’absences en regrets, je cherche l’horizon
Sans vallées, sans reliefs, sans vue et sans bagage
Devant l’immensité, à dieu je fais outrage
Je mue, me déshabille, rhabillée d’oraison
Désespérée à vie, reclue sur les nuages
Impuissante et vidée, la peau bardée de rêves
Le corps arcbouté et l’esprit comme un glaive
J’affronterai les jours de détours en virages
Féminines pensées qui épousent le ciel
Accrochées aux étoiles dans le beau firmament
Lorsque glisse la nuit sonnent milliers d’amants
Les yeux sitôt éclos, volent vers l’irréel
Suffit-il d’un esprit plus léger qu’une plume
Pour quitter la terre ferme et voguer sur les flots
Sans mat, sans capitaine et l’azur pour bateau
Suffi-il de laver toutes ses amertumes
De crier, de chanter, de se jeter à l’eau
Pour se sentir heureux, comme Hugo ou Boileau
- Vues1739
- Aime0
il y a encore les 4 vers de trop, j’ai essayé entre deux tâches ménagères (cendrillon des temps modernes) de corriger la prosodie, en fait je réalise que les pieds masculins sont moins compliqués que les féminins, enfin je veux dire qu’à chaque fois que j’ai essayé de m’en sortir je me trouvais obligée pour avoir mes six syllabes de remplacer un mot féminin par un masculin en raison de ce fameux “e” qui compte, j’arrive de loin mais avec de grands sabots , pourtant je ne m’appelle pas Hélène.
Nous ne sommes pas aux CdM d’athlétisme de Pékin, où tout faux départ est sanctionné d’une exclusion immédiate, mais où il y a des compétitions séparées pour H et F… 😉
Ici, c’est plus dans un esprit de partage que de compétition, et vous avez certainement beaucoup de mérite d’essayer.
Je pense que vous avez déjà compris le principe du sonnet, la musique et le tempo, donc le but se rapproche…
Amtiés
Merci Larsanbac,
Je sais bien que je ne me prépare pas pour l-académie française mais tout de même,
Merci pour votre patience.
Sourires
Amitié
Lynda
En deux mots quand on essaie de s’appliquer
c’est dur la poésie
Je crois que je vais publier un de mes poèmes libres de ceux qui n’ont ni règle ni attaches , de ceux qu’on jette par la fenêtre en regardant voler la feuille au grès des quatre vents.
mais je reviendrai au sonnet car j-aime beaucoup sur un autre sujet et surtout avec la mention peut mieux faire.
merci
c’est un genre très difficile le sonnet Lynda; il y a tant de règles, tant de contraintes de prosodie; mais en dépit de certaines imperfections j’ai apprécié la qualité de l’écriture poétique et la richesse du fond ; bisous
Jacky
merci Jacky, je reconnais là ta tolérance et ton grand cœur.
Je crois que je vais récidiver quand même.
BISES
Lynda
joli ma Lynda, cet essai
c’est quand même curieux : moi aussi je me mets à la prosodie ; mais pas encore publié, ça va venir . Mais sur les sonnets, je cale. Mon père en a tant écrit !!
qu’est-ce qui nous prend d’un coup ??
je t’embrasse FORT ma Lynda
bonsoir Rose (ou rebonsoir puisque je viens de passer chez toi)
je crois que le renouveau de jepo nous donne envie aussi de nous renouveler un peu , histoire de varier les plaisirs.
Bises
Lynda
Sublime poésie ! ^^
Amitiés
Constant
Merci Constant pour le sublime, il faut remercier Larsenbac , sans lui je ne me serai jamais lancée dans l’arène des sonnés (pardon des sonnets)
A une prochaine
Lynda
Ne t’en fais pas Lynda, comme dit le proverbe : c’est en forgeant qu’on devient forgeron..
Et ne te fais pas une idée fixe du sonnet.
Il y a tant d’autres formes moins compliquées et tout aussi harmonieuses..
Amicalement
Amarante
Ah merci Amarante de me comprendre, ne m’en parle pas, j’ai été regarder toutes les formes de sonnets, de quoi devenir sonné, vraiment, mais j’aime quand même beaucoup cette forme qui se prête bien au lyrisme.
A la prochaine
Lynda