Il y a les peaux frictionnées de caresses savantes
Celles, papyrus, où s’écrivent de grands serments
Les peaux comme vérolées des heures adolescentes
Il y a les peaux tannées par le soleil ardent
Parfois les peaux informes dans lesquelles on est mal
Celles à fleur desquelles s’aiguisent les émotions
les peaux en oripeaux des vieillesses fatales
Et les secondes peaux masquant l’imperfection
Le peau à peau mère enfant, tendresse originelle,
Celles dans lesquelles on entre pour fuir ce qu’on est
Les peaux qui s’apprivoisent dans l’étreinte passionnelle
Et celles de couleur aux reflets singuliers
Il y a ta peau, la mienne où germent les baisers
Nos peaux frottées d’amour qui m’inspirent des peau-èmes…
- Vues2587
- Aime0
Bonjour intimeane,
Je suis passé par la “poterne” pour venir vous lire.
Amicalement
Wolff
Je précise qu’une poterne est une petite porte dérobée d’un château. 😉
BONJOUR…J’ai beaucoup aimé votre “peau ème” beaucoup de recherches et trs agréable a lire; amicalement!
Oh bonsoir et merci beaucoup !!
J’adore la 2 dernières lignes de votre poème, un très bel écrit, merci à vous 😉
Bonne fin de journée
Personne 😉
Merci pour votre lecture enthousiaste !!
De rien 😉