Là-bas contre la digue où chassent des sirènes
Entre des eaux mêlées que des rochers promènent
Un phare balayé soit d’embrun soit d’écume
Arrache nébuleux le néant de la brume
.
D’un sillon galopant il racle la marée
Accrochant dans sa course un instant amarrée
L’onde d’un esquif ondulante et fluette
Bousculant l’horizon chaque fois plus secrète
.
Et seule l’accalmie d’une aurore naissante
Eloignera des flots cette ronde incessante
Pour l’emmener là bas très loin vers l’océan
Où des ondes salées arriment le néant
.
Notes : Ce poème n’est pas de moi mais d’un ami d’enfance de ma mère dont j’ignore le nom.
Elle en avait conservé un copie manuscrite que je retranscris ici de mémoire, exception faite de la ponctuation.
- Vues2150
- Aime3
Commentaires rècents