Ma chère
Que faut-il éprouver pour le droit de revivre
Ces grands éclats de rire au doux creux d’un chemin,
Ce printemps florissant dont le parfum enivre,
Et l’instant ineffable où je t’ai pris la main.
Puis-je encore espérer, de retour au village,
En trouver trace comme…un cœur sur un tronc, ou
Devais-je y réfléchir avant d’avoir cet âge
Avancé, pour ne pas être traité de fou.
Et pourtant, mon bonheur, mon bel être idyllique,
Mon éternel amour au charme bucolique,
En ces lieux encensés, en flânant alentours,
Je t’ai revu tendron, j’ai même crû t’entendre,
Mais, hélas, si le feu peut durer sous la cendre,
Je sais ! Ce n’est pour toi, plus l’heure des atours.
- Vues1981
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