Je les appelle les amazones,
Car elles vivent toutes sans hommes.
Ce sont les femmes du pays,
Veuves, divorcées , célibataires endurcies.
Elles ont toutes pris la douce habitude,
De papoter ensemble, pour meubler leur solitude.
Si l’une est dans le besoin, vite l’autre intervient,
On ne parle plus de querelles entre voisins.
Ballotées par les ans, chahutées par la vie,
Elles sont appris à se réinventer des amis.
Elles ont mis à plat leurs anciennes rancoeurs,
Mortes ou parties avec leur roi de coeur.
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Bravo poète
Bon dimanche