Le Plongeur Et L’Etoile
Quand l’île s’offre à l’or et qu’un rayon frugal
Perce la canopée, où déjà se mélange
Au cri du calao le chant de la mésange,
Il orne son haut front d’un chapeau de tagal.
Puis le refrain des jours sonne comme un régal :
Il mène une assemblée où la gorgone orange
Nourrit un papillon, le corail dur un ange,
Capelle en souriant sous un azur égal.
Et dans le fond marin, il pense avec tendresse
A celle qui disait, en ces moments d’ivresse,
Combien l’homme est petit face à l’Immensité.
Chaque soir il dépose un regard sur sa tombe,
Puis lève ses grands yeux, au ciel, quand la nuit tombe,
Et plonge dans Son oeuvre et dans l’Eternité.
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- Aime0
Agréable lecture,belle cadence,un vrai voyage !
Merci fleur,
Les étoiles de mer ont donné une géométrie symbolique aux grands phares magmatiques du ciel. Etonnant, n’est-ce pas?
Je suis revenu à la version originale du poème. Trop travailler un texte, c’est parfois le dénaturer.