Le chemin se détourne et esquive le village
S’arrache en deux pour pénétrer la place
Et dégage une telle impression d’ennuie
Qu’il s’en va de nouveau vers un autre pays
Le chemin est vieillit et le temps le harcèle
Chaque goutte de pluie l’enfonce d’un millimètre
Le froid l’engourdie, le rendant aggressif
Et l’été qui le craque tout comme une brindille
Le chemin s’évanouit derrière une montagne
Traverse la forêt en évitant les arbres
frôle les maisons qu’il ne touchera jamais
Ce n’est pas sa fonction de rentrer dans les haies
Le chemin est petit, moyen ou énorme
Pour un homme, une charette ou un 38 tonnes
Il emmène l’enfant vers son école
Et le grand de le suivre sans regarder sa forme
- Vues3086
- Aime0
Salut Michel
bonjour jean, j’ai lu que tu voulais t’arrêter et tout comme moi tu réapparais. Alors bon retour à nous!
J’ai beaucoup aimé ce poème, des images s’en dégagent!
Merci Michel de ce beau partage
Bien amicalement
Isabelle
bonjour isabelle, merci pour votre encouragement.
belle journée d’été à vous, au frais ou peut-être dans la mer.
m.