Tous ces jours qui naissent,
Tous ces jours qui blessent,
Où mon âme déchirée
Dans cette vallée brûlée
Ne trouve sa place.
Je verse chaque fois
Ces quelques larmes,
Ces larmes de sang
Pour un monde non mérité
Où trône vanité et coeur de glace.
À toi le père qui brise ses enfants,
Je dis cela:que fondent sur toi les foudres divines.
À toi la femme qui ne peut enfanter:
Les enfants sans mères sont légion
À toi le fils qui vole les siens:
Ton fils à ton tour te volera
À toi le meurtrier de la personne âgée:
Que tous les tourments de l’enfer te soient agrée
Et de nouveau je pleure,
Je pleure sur la souffrance
Sur le détresse de la femme seule
Sur l’enfant soldat fanatisé par son père
Sur le nouveau-né héritier du sida
Sur l’homme déchiqueté par les mines
Larmes, larmes de sang
Lorsque vous roulez sur mes joues
Je sais et je puis dire
Que je ne désire vivre ici
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