LA FRANGE des JOURS
La tombée de la nuit est la frange du jour
Voile ajouré qui , sans occulter l’ amour
Le laisse timidement apparaitre
Parfum avant-coureur d’une flleur à naître !
Alcôve géante fermée sur nos plaisirs
Réceptacle de nos plus secrets désirs
Voile de pudeur qui masque nos ébats
Cadeau de la nature, repos de nos combats !
Arêne ou ring, l’un de l’autre, miroir
Témoin des défaites comme des victoires
Des frasques et des fiascos, pourtant nombreux
Qu’on oublie dès le petit matin frileux !
Qu’elle soit d’ébène ou nuit de clair de lune
Elle est une accalmie à nos tempêtes diurnes
Un laisser-aller semblable à un médecin
Qui nous réhabiliterait en un tour de main !
Indispensable divan où on s’abandonne
D’autant plus que dévêtu, nul ne fanfaronne
La vérité triomphe en sa nudité
Empêche-t-on un diamant de briller !
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Bsr Oriane,
joli poème,
j’aime beaucoup ce vers:
“La tombée de la nuit est la frange du jour”.
Pardonnez-moi pooète, ce retard conséquent pour vous remercier….
Je suis encore dans le tâtonnement en ce qui concerne ce site !!!!
Mais je vous sais gré de m’avoir lue et commentée…
Au plaisir
Oriane