JE L’ATTENDAIS DEPUIS LONGTEMPS
Je l’attendais sans trop y croire
Je l’attendais depuis longtemps
Comme une source où je peux boire
A volonté par tous les temps ….
J’étais ce ruisseau asséché
Dont la douceur de la chanson
Sans eau glissant sur les galets
relève de l’imagination ….
Il a rendu le gazouillis
Du filet d’eau sur ces galets
Qui caressés au fond du lit
Répondent à l’effet archet …
J’étais devenue l’océan
Sous la fureur d’une tempête
Qui ne se calme qu’un instant
Et joue souvent les trouble- fêtes …
Il a su d’une main de maître
Les flots de colère contenir
Et garantir le calme à naître
D’une mer d’huile à conquérir ….
J’étais ce paysage enneigé
Enveloppé d’un blanc suaire
Totalement paralysé
Sur le chemin du cimetière …
Mais lui, ce veilleur solitaire
S’est emparé de ma torpeur
Et m’a sortie de cette galère
En me réchauffant sur son coeur ..
Mon sang depuis est tout bouillant
Ma vie a repris coloris
Ma passion d’être à présent
Se confond à la poésie !!!
- Vues1367
- Aime0
joli soir Oriane,
un poème , très finement posé sur l’horizon de l’attente, qui peut avoir plusieurs interprétations. 🙂
serait-ce la foi revenue ? Serait-ce l’arrivée d’un être aimant ?
je ne sais pas trop.
merci pour ce partage que j’apprécie, Oriane. 🙂
Amitiés.
Rose.
Si je répond à votre interrogation, le charme est rompu …. et
pourtant la réponse est aussi la question !
Faites un petit effort et vous y verrez plus clair !!!
Merci de votre passage, Trémière
Oriane
Bonjour Oriane,
je n’en connais qu’un qui a tous ces dons…
pour générer un tel optimisme, et ravir les lecteurs ! 🙂
Amitiés
L@rs
Bonjour Lars et merci ‘ d’être venu me lire encore
cette fois !!!
Je suis curieuse de savoir quelle est votre conclusion,
définitive !…
Amicale pensée
Oriane
Comme une élève bien appliquée ( je plaisante lol !), je viens relire ce très beau poème, chère CyAnne,
Si je me base sur ma propre vie, je ne connais qu’une personne qui a su me faire revivre à l’heure où je me morfondais dans de sombres couloirs. Il porte un nom et un prénom mais je dois le taire.
Si j’essaie de me mettre à ta place, je pense à deux êtres capables de faire des miracles : Dieu et l’être aimé.
Tu me diras … *sourire *
Bien amicalement.
Rose^^