Infiniment Elle .
Les paupières closes contemplent son visage
Dans l’abîme des songes, son coeur se broie
L’anneau de cet amour glisse entre ses doigts
La clef l’a cloîtré dans un coin sans rivage
Ses lèvres chuchotent son doux petit prénom
Il est enfoui dans ses veines pâles
Comme ce sein resté nu dans un râle
Aussi froid, qu’un corps recouvert de glaçons
Qui épingle cette croix sur son dos voûté ?
Aucun fouet, me fera nier, cette folie qui dévore
Quel prêtre entend ce silence des plus sonores
Quand cette couronne d’épines l’a endeuillé
Elle guidera ses petits pas dans l’ombre de ses faiblesses
Contre tout crucifix, Diables et toutes lois
Son dernier souffle demeurera à jamais, ce tournoi
Celui, d’une jolie fleur triomphante face à la mère vieillesse.
LILASYS
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Un poème envoutant de tristesse mais si bien écrit.
Le passage douloureux est toujours dure à extériorisé mais vous l’avez si poétiquement l’exprimé que c’est déjà une façon de faire partager ses peines et son deuil
Merci pour ce partage émouvant
Bien amicalement
LGilles
Bonjour
je n’ai pas compris le premier vers ” les paupières closes font qu’on ne voit pas …. alors comment peut-on contempler ? A moins que ce soit une contemplation intérieure ……Un texte qui me reste assez hermétique ,désolée ce sera pour une autre fois peut-être ?
ce texte me fait penser a une personne qui s’en va la tête haute !
Fière et courageuse sans rien devoir a personne !
Mais je me trompe assurément ! 🙁
Amitiés
Perceval