A la frontière
Où vaquent des ombres
Effilées comme des couteaux
Mes rêves immobiles
Tremblent
A l’angle de ce silence
Un grand livre entrouvert
Verse un entrelacs noir
De lettre capitales
Ténébreuses
A toutes heures
Mes pensées piétinent
Je n’entend plus ton cœur-tambour
Un chuchotis sourd agite
L’obscurité
La clarté douce
Des lampes électriques
S’arc-boute au néant bruissant
Ce frémissement noir
M’étreint
Sur la pages blanche
Où Je n’écris plus que pour toi
Les arabesques inquiètes de ma plume
Trompe l’impatience
Je t’attends
Finalement je m’endors
Perdu dans un sommeil de ronce
Les mains invisibles du songe frappent contre la vitre
Je serre contre mon cœur une rose
De sel
- Vues1838
- Aime0
Très beau
Bonjour, plus que beau et paquebot! J’ai adoré sentir le néant bruisser! 🙂
merci beaucoup
Bruno