“Les faubourgs” (le pays Wallon)
les terrils noirs comme seule horizon,
Illusions fanés , laissé sur le bas côté de la route par les temps nouveaux
Avec l’ennui comme unique fardeau…
Avec l’ennui comme unique saison
Qui s’etend au pied de cette etrange cité de plomb
Les chiens hurlent sur les terrains vagues des faubourgs
Aussi menaçants, que le ciel lorsqu’il se fait lourd
Au loin , déjà les lumières de la ville, comme un rêve inaccessible
Un chemin de fer comme unique frontière
Deux mondes incertains, qui se rejettent, et toujours, l’histoire qui se répete
le dimanche, les promenades sur le quai de halage
Le long des canaux désertés par ses matelots
Qui se donnent rendez-vous, dans les bouges, les bistrots
Là ou tout commence et tout se fini, là ou la bière coule à flot
Comme le temps qui nous ignore, nous abandonnant dans son sillage…
Viens faire un tour dans ces faubourgs! ou des jeunes filles sans âges, rêvent de rencontrer enfin l’amour
Avec dans leurs regards, l’envie de s’offrir au hasard
Viens faire un tour dans ses faubourgs, là ou l’avenir est devenu sourd!
Faouzi Lyagoubi
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