Il y avait au fond du ciel
Des nords et des regrets
Si bien qu’en fin de compte
Je cherchais, je cherchais, je.
Je n’y tenais plus, j’étais en liesse
Mondes éperdus
Perdus en effet par tant de promesses
Il y avait au fond du jardin
Des élans de tendresses
Un allant certain, pour une tendre vieillesse
Je croisais tous ces anciens
Je caressais leurs fèces
Roulant de croupions en croûtons
J’alignais les déesses
Dans un domaine sauvage
Ou réside le veuvage
Nul ne m’aimais
Plus que la pierre sans âge
Qui choisit l’immobilité
Par habitude certaine
Je commençais à l’envers, par derrière
Puis me dit qu’en fin de compte
Il fallait aller de l’avant, par devant
Des messages obliques
Salutaires parfois
Remplissait ma mire
Mon cœur et mon sang
C’est pour penser et ne plus y penser
Que je cuisine des mots
En pensant le passé
Mais aussi au tombeau
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