Et tu créas la femme
Je te revois à quinze ans
dans ta robe blanche,
naïve et sans amant
à l’aube de tes hanches
Aux frontières de l’été
tu dessines tes amours
et de tes doigts l’éternité
et chacun de ses pourtours
Le temps est immuable,
ton sourire passager,
ta foi insaisissable
était à son apogée
Car je me vois à trente ans,
vêtue de ma robe noire
sans froufrou et sans volant
couchant tous nos espoirs…
Lil”
- Vues1583
- Aime0
Commentaires rècents