Ils m’ont donné tous les nons :
Tu n’iras pas derrière l’habitation
Tu n’enjamberas pas l’arme de chasse
Tu ne soigneras pas les animaux
Tu couperas le bois
Et tailleras la glace
Ils m’ont interdit d’être plus forte
Et d’être la meilleure
Ils m’ont donné la perpétuelle corvée
Et ce calvaire
De mettre au monde dans la souffrance
Parce que sous mes elles
Je suis un monstre mensuel
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Certains hommes considèrent les femmes comme des monstres menstruels alors ne vous plaignez pas…
Amicalement
Rym
que voilà un commentaire aimable, plein d’altruisme, de compassion, d’empathie, de compréhension et de gentillesse !!!!!!
joli soir Typique,
perso, je ne me plains pas d’être une femme, au contraire
mais je comprends ton point de vue à ce sujet
Passe une bonne soirée 🙂
Bien à toi
*sourire* de Rose
J’ai vu cette femme en Sibérie qui essayait de mener sa vie selon sa volonté, d’être femme comme elle le voulait et qui devait se battre chaque jour contre les interdits imposés aux femmes. Elle était impressionnante.
Bonjour Typique,
Bien triste condition que celle de cette femme, obligée de vivre dans la rage de n’être pas un homme. Quant à moi, je me demande si c’est de cette rage là, quelle souffre, ou celle de devoir supporter ces hommes, qui sont bien peu de choses, en considérant, ce qu’elle endure avec grâce.
Un monstre mensuel ? Je dirai plutôt “génie de la vie et de son expansion”… Mais bien sûr il est des pays où la rudesse du climat, et la bassesse des mentalités dans certains autres, où il ne fait pas bon d’être un femme. Et pourtant elles sont là, et nombreuses sont celles qui essaient de faire changer les choses au périls de leur vie. Bien entendu, rien à voir avec les femens, ou pseudos féministes de nos jours, qui font mine de se battre pour leur insigne condition, dans nos pays pépères, et qui confondent la reconnaissance du “cul” à celle de l’intellect !
Merci pour ma lecture
Bel après-midi à Vous;)
Belle journée à Vous
Qu’y a-t-il derrière l’habitation que la femme ne puisse voir?
Ce poème exprime très bien le refus de la condition de certaines femmes (pas seulement en Sibérie) à être réduite à la procréation douloureuse et aux corvées et d’être considérées comme des êtres inférieurs aux hommes. Quand on songe que Daech fait subir aux femmes les pires sévices, ce poème est hélas, d’une cuisante actualité, en tout cas, il me rappelle que les petites batailles des féministes sont roupies de sansonnet à côté du danger qui menace.