Quand l’être dépouillé de ses vicissitudes
Délaisse ses noirceurs sous l’arbre séculaire
Tel une statue insuffle la quiétude
Incise le chaos et ses intercalaires
Il est de tous les temps et de toutes saisons
De chaque particule il en perçoit l’essence
L’abîme est à ses pieds, le monde en flottaison
Il vibre intensément de joie et d’innocence
Dans le vide apparent d’un matin sans soleil
Paupières closes l’être inspire et expire
Il quitte le sommeil et aspire à l’éveil
L’instant est son enclos, ailleurs est son empire
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La statue m’amène naturellement au pied de cette réflexion poétique !
L’être et le paraître,
l’Être est le Poète… aussi parfois ! 🙂
De belles diérèses portent l’élévation aux plus hauts sommets !
Merci Corsaire
Léo
Oui Larsenbac, il y a de ça en effet.
Merci Larsenbac de poursuivre l’inspiration.
“L’instant est son enclos, ailleurs est son empire”… Tout est résumé, là, en ces quelques mots.. superbe !
Quand l’être parvient à se dégager du parasitage de sa périphérie, il peut alors se connecter à l’infini qui l’habite. Enfin, c’est ainsi que je le perçois…
Un très beau texte.
Bonne soirée
C’est exact Anthemis, vous avez vu juste ! Merci.
C’est en ” se déshabillant” de ses mesquineries et de son arrogance que l’être s’élève vers cette plénitude où le coeur et la raison s’épousent et se conjuguent
amitiés
Oui poesiade, même si l’ego est nécessaire il est bon de le vaincre. Cela permet d’être et d’être avec humilité.