DU COEUR
Toi mon amour tu mords la vie
Moi la brindille au coin des lèvres
Tu souris à mes rêveries
Dans nos gorges coule la sève
Tes mains prennent le temps à perdre
Dans les pensées et mes silences
Contre la chair à fleur de chair
Tu retombes en mon enfance
L’éphémère entends-le mon ange
Battre des ailes qu’on devine
L’Immortel à l’heure où je sens
Battre ton cœur dans ma poitrine
Des cavaleries d’anonymes
Empruntent les grandes artères
Et Nous c’est le bonheur qui frime
Sur un pied au bord de la terre
L’herbe en crinière où tes doigts trainent
Avec cœur j’écoute le vent
Le flot et reflux dans mes veines
La mer des galops de pur-sang
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