Drôle d’oiseau
Coucou ! L’entendez-vous cet oiseau sans vergogne
Qui revient au printemps nous pousser son refrain,
Qui voudrait nous surprendre en gentil boute-en-train
Quand il fait dans les nids la cynique cigogne.
Coucou ! Fichtre ! Et toc toc ! C’est le pivert qui cogne ?
Oh ! La dupe nounou qui lors ne veille au grain,
Le dodu nouveau-né, de son arrière-train,
Vire illico ses œufs qui le mettent en rogne.
Coucou ! Pauvre oisillon, si jeune abandonné,
Puisque sitôt pondu, tel quel, sitôt donné ;
Mais qui, qui donc t’appelle ? Et si c’était ton père,
Coucou ! C’est dans les bois que je l’entends chanter,
C’est la première fois, aussi je désespère,
Car sans un rond en poche on peut bien déchanter.
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Drôle d’oiseau mais belle plume.
Amitié
Bonsoir Atros
J’ai voulu donner un petit côté fable à ce sonnet
Amitié
Et drôle de printemps