Je compte les jours et les nuits.
Les minutes et les heures, elles,
Oscillent entre mille bruits.
Entre tout un tas d’émotions qui défilent.
Ces montagnes russe m’épuisent.
Mon âme retient mon corps à un fil.
Je compte le temps qui me reste à parcourir.
Pour retrouver tout l’espace,
Où mes peurs ne viennent pas bondir.
Je sens mon âme comme affolée,
Ma respiration est courte et difficile,
Comme un poids sur ma cage qui m’empêche de respirer.
Mon coeur s’emballe anxieux,
Il cogne au point d’avoir peur qu’il s’arrête,
Tant il bat a toute allure, tels des éclairs dans les cieux.
Je compte les jolies choses,
Ces temps suspendus,
Ces instants de soi où se nourrit la prose.
Je compte le temps qui sépare la dernière tendresse,
La dernière preuve d’amour.
Et le bonheur qu’ils confessent.
Je compte maintenant les moutons,
Sous mes paupières qui luttent.
Tandis qu’ils sautent de cils en cils tout bariolés de crayon..
- Vues4515
- Aime0
peur irraisonnée d’un espace temps bien colorée
j’apprécie ce texte bien écrit
mon V***
@micalement
Merci beaucoup Gabrielle 😉
vous êtes un bon mathématicien à compter fleurettes et pâquerettes, sourire ! vous avez oublier de compter les moutons !
très beau en tout cas ! bavo
Euh, une à vrai dire 😀
Ben j’ai beau les compter ça marche pas tellement en fait 😉