CIMETIÈRE
Les roses sont teintés de rouges
Et le lierre grimpant en noir,
Recouvrant ton corps qui ne bouge
Dans une aube blême illusoire.
Le ciel d’un azur trop profond
Une mer aux vagues limpides,
Entoure ta tombe en union
Pour y accueillir ton suicide.
Sous cette frondaison des arbres
Je suis là à fixer ta tombe,
Tu es allongé sous ce marbre
Ou un lourd silence retombe.
Perdu dans ce cimetière
Au cœur de la monotonie,
Je prononce une prière
Qui se perd dans un infini.
Maintes fleurs épanchent à regret
Des parfums doux comme un secret,
Sur ce sépulcre ignoré
Mit sur une terre sacrée.
Je redoute ta solitude
Qui m’étreint mon âme mortelle,
Que je ne veux pour habitude
D’une souffrance aussi cruelle.
Mélancolie
20/11/2017
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C’est dur de perdre un être cher
Joli poème bravo.
Plus qu’un être cher, ma chair, ma fille…..