Même les temples d’or que l’Homme offre à ses dieux ;
Même les épopées de poètes épiques ;
Même les atriums aux somptueux portiques
Ne pourraient contenir la beauté de tes yeux.
Dans ces perles où luit un éternel adieu
Aux gloires oubliées des puretés antiques,
Une flamme insoumise aux dogmes du Cantique
Brûle d’un fol entrain et d’un amour odieux.
Car, dans les soirs d’été, c’est Bacchus qui te guide,
Ô ma sombre païenne ! en ses obscurs fourrés
Pour boire plus de vin qu’on en peut savourer ;
Et c’est de son raisin que tes lèvres avides
Cherchent le doux nectar pour s’enivrer de lui,
Ô toi que la folie rend si belle de nuit !
- Vues1962
- Aime0
Bacchus à sut te guider vers ce poème rempli de tes vers
et non du sien
Amicalement
LGilles