Je n’ai aucun apôtres ni ne prie sous la croix mais qu’en viennent les autres qui, heureux, voient et croient. Moi même, dans les églises, je veille au point démordre tant vos bancs canalisent l’opinion du désordre. Et s’il n’était rien que mon dissolu dussé-je qu’obnubile ces pieux qui,...
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Archives de l'auteur pour : pheukiou
Vieilles radasses sous l’autel
Elle couru et fila en de tortueux rallyes, aussi prompte qu’un rat cavalant les conduits : la petite vertu à la mort des semaines… et de ténus abus qu’ont dissous un amen. C’est astiquant leur foi – qu’un jeune clerc récita – que ces dames aux démons vouent de...
Nos voluptueux péchés
Le contenu est assez explicite, juste pour avertir. ~o~ “Aux enclaves du féroce, esclaves et négriers se partagent la bosse des appétits viciés… pas de javas seulâbre aux éveils des brasiers : vient le règne du sabre au détour d’un baiser.” Soyez certains, mon âme ne saurait lamenter...
Aux ruines de nos vieux mondes
Bienvenue sur la terre, toi qui m’a fait parent, pardonnes mes mots amers, mes tons belligérants. Vois-tu : l’âme de tout homme, comme la tienne le sera, se voit sujette, en somme, à des diables sans lois. D’ici : des voix planquées aux masses du vieux beffroi dont le...
Les billets du patron
Le contenu est assez explicite, juste pour avertir. ~o~ I – La nature du produit Amateur d’impudences, de terrains essartés sur lesquels le sang danse aux frimas d’anxiété, je libère d’un constat ces pensées d’apostat vues plus amères amènes que longs prolégomènes. Aux artères de villes grises, il se...
Primaties desquelles
De bien douces pharmacies dans mon sang serpentant défont toutes primaties à la tâche du moment. Primatiales et martiales, elles règnent à grands galops et ravivent des régals desséchés du sanglot. Elles tarissent, franches et claires, ces achérons remeils, dans le nerf éviscèrent les tourments du sommeil et vouent...
Sonnet soviétique
Je n’aime pas les vers d’Hugo ni de Musset : en canines je préfère éprouver mon français. Les poètes lyriques, si ce n’est Lamartine, sont pour moi des reliques rongées par la vermine. Ces vieux quatrains défunts ont tari leurs tétines : auteurs contemporains aux belles rimes assassines, où...
Quand vos fils
Quand vos fils à leur cou supportent les trophées de jeunes vierges au crin roux, ébène ou bien doré et qu’ils baisent leur corps d’un pôle à l’autre pôle, apprenez bien qu’alors ils simulent le rôle. Quand vos fils éperdus eussent déçu vos caprices, goûtèrent au défendu, à la...
Panacée
Ce remède des dieux grandit l’âme et l’esprit, il redonne aux bilieux l’aubaine de l’euphorie, chasse l’effroi sépulcral qui badernes surmène… il est plus ancestral que sapiens lui même ! Mouchardant les arcanes d’escrocs, de sorceresses : il redonne leurs cannes aux éclopés d’Arès ! Il rend avides, envieux,...
L’inox et le rubis
Un toit, une mère, un père dans une terre oubliée – ce genre de zones agraires qui se finit, maltée, en flacons distançant les quatre vingts degrés, où l’on s’aime ignorant, tout en crasses agréées. De l’humus artisans, parents d’un seul enfant, ils vivent en se voilant du regard...
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