L’abandon sidéré s’insinue comme un baume,
Le parfum de ta chair exalte mes paumes,
Souveraines avides, elles glissent en avalanche…La surface de soie aux allures de désert,
Peaux frémissantes sur le sable brûlant,
Mouvantes sans détresse pour s’offrir à la terre,
Nous rejoignons sans crainte les tréfonds éclatants.
Un éclat lumineux fond sur nos corps emmêlés,
Tandis que mon ombre pénètre la noirceur lumière,
Notre fusion s’érige en un rythme effréné,
Nos regards se croisent et franchissent lisière.
L’écho de nos soupirs résonne en un refrain,
Et je bas la mesure au toucher de tes reins,
Le crépuscule là, s’offre à nous sans pudeur,
A l’aube de tes reins, soufflent Ö chants divins,
L’hallali de la nuit, seul, sonnera la fin…
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