Regard plongé dans le blanc de l’oeil
Les cieux délivrent ce tendre mot,
Où les pulsions caressent le seuil
D’une passion déchirée par les flots.
Le vent chagrine le temps de ma vie,
Gelant le sang dans les veines
Saignant alors toute peine
Jusqu’au fond de ce puits.
Aimé à la folie une âme
Un rêve pendu au charme
Où les serres arrachent d’une force
Les émotions meurtries qui nous brossent.
Une toile dessinée par les mines de cette féroce famine,
Manque de moi, psychotique illusion
Les étoiles filent vers l’autre allusion,
Solitaire comme les ongles sur nos canines.
Les morsures du temps et de l’espace pourront éteindre
Cet amour de soie, celui qui fragilise tout mon être,
Je ne veux, je ne peux devenir ce pluviomètre,
Où les larmes éclaboussent les couleurs à restreindre.
Raccommodé les visions de lumière divine,
Les mélanges ont fixé cette esquisse,
Comme un astre qui ruissèle ma poitrine
De pleurs venus par delà de la banquise.
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