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“A cette sacrée fimo”
“A cette sacrée fimo”
Un mois à passer dans une pièce sinistre, je pensais,
un mois à travailler dur avec des personnes inconnues.
Moi qui croyais qu’à un moment ou l’autre, je lâcherais,
moi qui avais un doute pour être soutenu.
Mais un jour, un mot, un regard, faisant tout basculer,
j’ai repris espoir afin de pouvoir avancer.
Puis voilà déjà deux semaines ont passé
Et enfin j’allais pourvoir m’évader.
À cette sacrée fimo, ce n’est pas rigolo.
Une semaine passée, puis deux et enfin je commencer à respirer.
Un jour, puis deux, dans ce camion routier.
C’est ensuite que c’est devenue compliqué,
quand notre regard c’est enfin croisé.
Une caresse dans ta nuque, une papouille dans tes cheveux,
et de te sentir devenir heureuse cela me rendait joyeux.
De sentir tes mains maintenir mes mains,
et te blottir contre moi, me mettaient en émoi.
Cela ne fut que de courte durée, quand le lendemain tu t’y es opposé.
Et même si je le comprenais, ce n’est pas pour cela que j’avais envie d’arrêter.
Quel dommage de ne pas continuer afin de se découvrir un peu mieux,
quel dommage de ne pas continuer autre part que dans ce lieu.
Être ambivalent n’est pas obligatoirement un défaut mais parfois un talent,
de savoir ce qu’il faut, attendre et être patient.
Presser de passer de minuit à midi, afin de te retrouver dès lundi.
A nouveau un regard, un sourire et à nouveau je m’épanouis.
Une feuille, une plume ou un stylo,
m’auront permis de t’écrire ces quelques mots.
Car ce soir j’ai l’impression qu’une page s’est tournée
Comme les tournesols après une belle journée.
Je sais qu’il faut pourtant regarder souvent loin devant,
mais là, vraiment, j’ai la sensation d’être dans le vent.
Même si c’est quelques vers sont loin d’être du Victor hugo
J’aurais fait de mon mieux pour te faire découvrir quelques mots par la magie du stylo.
J’espère enfin avec ces quelques mots, auront pu toucher ton petit coeur tout chaud.
Ayant du mal à me concentrer de par mes pensées très fortes lors de cette journée;
je vais poser ma plume, et vais devoir t’oublier.
Mais ceci ne sera que de court instant, en attendant lundi et un ultime relent.
Ces quelques lignes ne sont pas de Rimbeau,
mais d’un agréable moment lors d’un cours de fimo.
Pour toi.
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